lundi 29 décembre 2008

La nouvelle année approche ou le retour du poutou

Je suis certain que vous étiez impatients . Depuis le temps que vous attendiez ça. Tant de frustration, de larmes versées, de désirs inassouvis, de désespoir sans fin, de tortures mentales, de crises de nerfs à répétition, d'ongles rongés jusqu'au sang, de tristesse noyée dans l'alcool ou la drogue, de dépressions polonaises (c'est pas gai la Pologne paraît-il), de crises d'hystérie incontrolables, de dépressions nerveuses. En un mot, vous étiez proches de la fin. Mais tout ceci est bien loin. Et oui, c'est enfin arrivé. Je ne veux bien sûr pas parlé du nouveau gouvernement, ni du nouvel album de Pascal Obispo, ni du nouveau chef-d'oeuvre cinématographique de Lars Von Trier mais bien ... de la période des fêtes de fin d'année. Et comme une bonne nouvelle ne va pas sans l'autre, me voilà de retour et ça va saigner dans les chaumières !

dimanche 27 avril 2008

Neil Young ou le Loner est grand

D'abord, il y a la voix. Reconnaissable entre mille, envoutante, obsédante, déchirante, elle ressemble tantôt à un cri de désespoir inouï, tantôt à un cri de révolte sidérant, tantôt à un murmure d'homme blessé. (Je sens que j'en fais déjà trop, je suis surtout en train de me demander comment traiter de la suite) Ensuite, il y la guitare. (Ici, vous pouvez relire la longue phrase d'avant, ça marche aussi, c'est magique) Des solos hallucinants qui peuvent autant vous donnez l'envie de sauter à 20 mètres de hauteur en criant votre joie de vivre, que vous enfoncez dans votre fauteuil ou votre lit dans un désespoir et une mélancolie sans fin. (Je reconnais que c'est souvent la deuxième solution qui s'en dégage) Enfin, il y a la musique. Je devrais dire les musiques, tant Neil Young a exploré et dépassé presque tous les genres. (Je reconnais, j'en fais vraiment des tonnes) Folk, pop, rock, blues, country, punk, metal, et j'en oublie, avec comme point commun, la touche Young, tellement particulière que l'on reconnait immédiatement un de ses morceaux. En résumé, Neil Young est trop fort.

Quoi, vous me croyez pas? Bande de sceptiques, allez plutôt manifester pour que les JO de Pékin ne soient pas l'otage de protestations politiques. Pour vous convaincre, je vais donc élargir mon propos. Neil Young, c'est aussi une carrière de 40 ans commencée avec le groupe mythique Buffalo Springfield. Toujours en activité, il est l'un des seuls chanteurs issus de la fin des années 60 à encore être au top.(Je ne parle pas bien sûr du top des ventes mais bien du niveau musical) Vous n'avez qu'à écouter son dernier album sorti l'année dernière, Chrome Dreams II, qui est un pur chez d'oeuvre. Il a influencé et continue d'influencer un nombre insensé d'artistes et de groupes. Pour exemple, cela va de Nirvana (Kurt Cobain était un de ses plus grands fans, allant jusqu'à lui emprunter sa tenue de scène, vous savez les cheveux gras et la grosse chemise en laine et à carreaux) à Eels, en passant par Pearl Jam avec lequel il a enregistré un album entier, Mirrorball. Pour ne rien gâter, Neil Young, c'est aussi un engagement politique : de l'écologie à la lutte contre la guerre en Irak (allez jeter un oeil sur son site internet et vous comprendrez) ou le business de la musique. C'est aussi une bête de scène et un créateur de concepts scéniques, Il est l'un des premiers à expérimenter de véritables spectacles construits et pensés du début à la fin. Voilà, tout est dit (ou presque, si vous voulez en savoir plus, je vous conseille d'aller lire son portrait sur le site B-Side Rock). Neil Young est grand et je suis son disciple. Allez porter la bonne musique. (Pfff, trop pourri ma fin)

samedi 19 janvier 2008

A mon ami d'en haut

Je m'étais promis de ne jamais parler de choses personnelles dans ce blog, ça m'emmerde de parler de moi et en plus ça n'intéresse pas beaucoup de monde. Je vais donc faire ici une courte exception.

Lundi, ça va faire neuf ans que c'est arrivé. Et je suis toujours aussi ... Au lieu de commencer à écrire des banalités aussi navrantes que moi, je voulais juste vous dire qu'il y a quelques temps, j'ai découvert une magnifique chanson de JP Nataf, Mon ami d'en haut. Le clip peut être visionné sur le site du label Tôt ou Tard que je mets dans mes liens. Cela vaut mieux qu'un long et inutile texte d'explication que je n'ai de toute façon ni l'envie ni le courage d'écrire.