Salut à tous, j'espère que je ne vous ai pas trop manqué. Pardonnez ce long silence mais je me suis imposé une retraite au Tibet ( au passage, pas de nouvelles du panchen-lama ) pour réfléchir à l'utilité de mon blog. En effet, à ma grande surprise, le deuxième chapitre de mon étude consacré à la musique psychédélique a été un véritable fiasco : aucune réaction, aucun commentaire endiablé, mis à part évidemment les fans de la star academy. Bref, de quoi se poser des questions existentielles à l'approche du nouvel an. Après une semaine à sucer de la glace dans une crevasse à 6000 m d'altitude (au passage, je remercie personnellement le réchauffement de la planète grâce à qui j'ai pu accomplir mon séjour en chemise hawaïenne), je suis arrivé à une conclusion édifiante en comparant le nombre de commentaires de mes différents posts : ce n'est pas la musique psychédélique qui est en cause (ouf!). Ce n'est que mon blog et ça c'est plutôt une bonne nouvelle.
Conscient du problème, je me décidai donc à remonter la pente. Au propre comme au figuré puisque je me hissai d'abord en haut de la crevasse où je faisais le grand écart entre les deux parois de glace depuis bientôt huit jours (je sais quel athlète, malheureusement mon budget survie ne me permettait pas d'acheter un appareil numérique pour immortaliser mon exploit). Arrivé à Lhassa, je dus d'abord affronter des Chinois faméliques en uniforme qui voulait me prendre le drapeau tibétain que j'avais mis en bandeau autour de la tête. Je réussis pourtant à prouver ma bonne foi en leur montrant le petit livre rouge que j'avais apporté dans mes bagages (Mao est d'ailleurs sans conteste un plus grand auteur comique que Guy Montagné). Arrivé à l'aéroport, je dus affronter verbalement des touristes étrangers qui s'extasiaient devant les bienfaits de l'occupation chinoise à la terrasse du Mc Donald's. "Il ne faut pas oublier que le Tibet était une dictature religieuse avant l'arrivée des Chinois ... Et puis tous ceux qui parlent de génocide culturel exagèrent beaucoup ... La Chine est devenu un grand partenaire commercial avec qui il faut coopérer, cela permettra d'ouvrir le pays à nos principes démocratiques ... Et blablabla." Une remarque en passant au très cher Didier Reynders qui demande encore des sanctions exemplaires pour le "canular irresponsable" de la RTBF : il parle beaucoup moins de déontologie quand il s'agit d'aller parader en Chine et au Tibet pour trouver de nouveaux débouchés commerciaux au mépris de la moindre critique de la politique chinoise des droits de l'homme. Monsieur Reynders, je n'ai qu'un mot à vous dire : buffoon.
J'ai finalemant pris l'avion et après un voyage de 16 heures, je revis enfin notre beau pays calme. Revenu chez moi, je me décidai à prendre de bonnes résolutions : arrêter de traiter les gens de bouffons (même ceux qui le méritent), ne plus faire de propagande capitaliste en me moquant de la pensée philosophique de Mao et en doutant des bienfaits chinois au Tibet, et enfin, tenter d'écrire des posts intéressants, ludiques, drôles (surtout dans mes titres). Promis, l'année prochaine, vous lirez des chroniques passionnantes et de qualité. En attendant, vous vous contenterez de ce récit de voyage inventé et complètement burlesque (si, si, c'est mon avis). Bon réveillon quand même.
mercredi 27 décembre 2006
samedi 9 décembre 2006
Jefferson Airplane ou la baie bleue de San Francisco

Après cette introduction explicative qui valait son pesant de cacahuètes (pardonnez-moi mais j'adore ce genre d'expressions vieillottes), rentrons dans le vif du sujet. Jefferson Airplane fut créé en 1965 (l'année où la consommation de LSD fut interdite aux USA, quelle ironie !) dans les rues de San Francisco qui allait bientôt devenir la capitale mondiale du mouvement hippie. Le groupe connut des débuts mouvementés, notamment dans le choix des musiciens. Après avoir gentiment viré leur bassiste, le groupe se tourna vers un son résolument plus électrique, tout en gardant leur son folk et blues initial. Mais la renommée se faisait encore attendre. En 1966, l'arrivée d'une nouvelle chanteuse, Grace Slick, servit de détonateur au succès. Dotée d'une voix envoûtante, elle apporta également au groupe deux chansons qui allaient devenir de véritables hymnes du mouvement psychédélique, "White Rabbit" et "Somebody to Love". Grâce à elles, le deuxième album du groupe ("Surrealistic Pillow") connut un véritable succès. Quatre autres albums suivirent jusqu'en 1970, tous reconnus comme de véritables bijoux de rock psychédélique. Malheureusement, le groupe ne survécut pas à l'essoufflement général du mouvement hippie et l'avion Jefferson s'écrasa définitivement en 1972 (ceci est évidemment une métaphore, rien à voir avec la pause forcée du groupe Lynyrd Skynyrd).
Que retenir aujourd'hui de Jefferson Airplane ? D'abord et avant tout leurs chansons (ben oui, c'est un minimum pour un groupe de musique, non ?). Exemple parfait de la contre-culture de l'époque, leur musique sent bon le patchouli, l'herbe (celle qui est broutée par les vaches, bien sûr), et reflète l'optimisme de toute cette génération hippie de la fin des années 60. De plus, le groupe, disparaissant au même moment que le mouvement "flower power", représente la fin d'un rêve, d'une illusion qu'on n'a pas retrouvé depuis (mais où diable sont les hippies d'aujourd'hui ? à la Star Ac peut-être ?). Pourtant, qu'est-ce qui a fondamentalement changé aujourd'hui ? Oui, c'est vrai, il n'y a plus de guerres ni de Vietnam, toutes les dictatures ont disparu de la surface du globe, les USA, la Russie et l'Europe, pour ne citer qu'elles, sont devenues de véritables démocraties où plus aucun habitant ne souffre de quoi que ce soit (manger, se loger, s'instruire, etc). Pour terminer sur une note positive, je vous invite à écouter Classic 21 ce dimanche : entre 12 et 16h, une émission spéciale sera consacrée au festival de Woodstock. En plus d'anecdotes et de témoignages, seront diffusés des enregistrements live de tous les groupes et artistes présents au festival, notamment Jefferson Airplane et ... bien sûr The Incredible String Band. L'occasion rêvée donc pour découvrir ces groupes.
lundi 27 novembre 2006
Norman Mailer ou les vrais durs ne dansent pas

Ecrit en 1984, ce livre m’a donc particulièrement enthousiasmé, et ce pour plusieurs raisons. En premier lieu, l’atmosphère du livre rappelle celle des grands polars américains des années 50, aux visages patibulaires, aux atmosphères ténébreuses, aux bars glauques, aux femmes fatales, et j’en oublie. Mais le génial Mailer transgresse allègrement les règles manichéennes du genre. Le héros n’est pas sans peur ni reproches, que du contraire, les flics ne sont pas les garants de la loi, les assassins ne sont pas plus dérangés que les autres, les hommes sont loin d’être des durs, manipulés bien souvent par des femmes aussi belles que dangereuses. Deuxième argument de choc, la galerie inouïe de personnages que l’on rencontre au cours de la lecture. A commencer par le narrateur, l’anti-héros Tim Madden, complètement dépassé par les évènements, alcoolique, désabusé, pathétique et j’en passe. Ou encore, son père dont la forte personnalité d’émigré irlandais vous hantera autant qu’il hante l’esprit de son fils. Que dire alors des personnages féminins, véritables symboles de la cause féministe ?
Outre les personnages, Mailer utilise un ton humoristique qui rend la lecture d’autant plus excitante. Enfin, sans tomber dans le cliché de la critique littéraire que je ne prétends pas écrire ici, le livre de Mailer est aussi la parodie d’une certaine bourgeoisie et d’une certaine société américaines. Pour résumer l’ouvrage que je vous conseille, reprenons la définition de la tragédie, donnée par un certain von Boberfeld (sûrement un allemand), et reprise dans le livre : « Coups mortels, désespoir, infanticide et parricide, incendie, inceste, guerres, insurrections, vagissements, hurlements, soupirs». Un magnifique programme, non ? Pour une oeuvre bien sûr !
samedi 25 novembre 2006
Coffee and Cigarettes ou les brèves de comptoir de Jim Jarmusch

Formé de 11 courts-métrages filmés en noir et blanc, Coffee and Cigarettes semble a priori un simple exercice de style, même s'il est réalisé de main de maître par Jim Jarmusch. Mais il s'agit surtout pour le cinéaste américain d'une occasion de jeter un regard en arrière et de poser un regard nostalgique sur son travail. Pour comprendre ce que je veux dire (rassurez-vous, même moi quelques fois, j'ai du mal à trouver un sens à ce que je dis), arrêtons-nous un instant sur les acteurs employés par Jarmusch dans les différentes parties de son film. De Roberto Begnini à Alfred Molina, d'Iggy Pop à Tom Waits (qui forment un tête-à-tête insolite et hilarant), de Steve Buscemi à Isaach de Bankolé, pour ne citer que les plus connus, tous ont un jour ou l'autre croisé le chemin du metteur en scène. Celui-ci a donc fait appel à sa grande famille d'acteurs pour ce projet qui paraît au premier abord, non sans intérêt (je n'oserais pas), mais sans grande finalité.
Le thème du film est ainsi très minimaliste : se succèdent devant la caméra quelques personnages discutant de choses et d'autres autour d'une table, buvant du café et fumant quelques cigarettes. Et pourtant (que la montagne est belle ... euh, non, merci quand même Jean), le film ne se limite à un projet idéal pour réunir les grands acteurs jarmuschiens (je sais, cela ne sonne pas bien mais alllez-y pour trouver un néologisme correct avec Jarmusch). Osons les grands mots, Coffee and Cigarettes est l'oeuvre d'une vie. Pour démontrer que je ne dis pas que des conneries, j'en apporte immédiatement la preuve. A l'origine du film, un court-métrage mettant en scène Begnini et Steven Wright, commande de la célèbre émission "Saturday Night Live" en ... 1986. Suivent ensuite un court-métrage de 1989 (avec Steve Buscemi) et un autre de 1993 (avec les deux stars de la musique Iggy Pop et Tom Waits). Les autres parties du film ont été tournées plus récemment. La réalisation du film est ainsi étalée sur plus de 15 ans. Coffee and Cigarettes est donc une sorte de journal de bord spontané qui ne se prend jamais au sérieux. Mais on y découvre, au fur et à mesure des différentes scènes, toutes les caractéristiques qui rendent le cinéma de Jarmusch si excitant et passionnant : tendance à montrer un quotidien étrange et décalé dans lequel errent des personnages marginaux et désabusés, importance de la musique, sens de l'humour et de l'esthétisme, minimalisme de la mise en scène et des situations, poésie dans la simplicité, etc. Bref, Coffee and Cigarettes est un peu la synthèse d'une vie, celle d'un réalisateur génial (pardonnez-moi mon enthousiasme, mais quand je lis ou j'entends les éloges dithyrambiques sur le cinéma d'Almodovar ou de Von Trier, pour ne citer que ceux-là, je trouve que le mot génie n'est pas de trop pour qualifier l'oeuvre de Jarmusch).
Dans un genre aussi difficile que celui du film à sketches, l'avant-dernier film de Jarmusch est donc une parfaite réussite : tous les sketches, sans exception, remportent la plus grande disctinction, même si l'on peut avoir ses préférences. Aidé d'une photographie somptueuse, d'un style parfait et d'acteurs merveilleux (j'espère que je n'en fais pas trop mais j'ai vraiment envie de partager mon enthousiasme), Coffee and Cigarettes est donc une parfaite réussite, un film subtilement décalé et drôle. Je ne peux donc que lancer ce vibrant appel : longue vie à Jarmusch, longue vie au film à sketches et merde à Almodovar et Von Trier (je sais, c'est une attaque totalement gratuite mais qu'est-ce que ça fait du bien).
vendredi 17 novembre 2006
The Incredible String Band ou une porte dans mon esprit

J'arrête un instant cette éloge d'un de mes albums préférés pour faire une mise au point à propos de l'acid folk. Je m'excuse d'ailleurs immédiatement pour le ton encyclopédique de ce qui va suivre mais imaginez-vous que cela est raconté par Marc Ysaye, le célèbre animateur de Classic 21, et passionant l'explication sera ou pas (oui, un petit hommage à Yoda ne fait jamais de mal, même si mal placé qu'il soit). L'acid folk (je préfère personnellement employer le terme psychédélique) est donc la rencontre entre la musique folk et l'acid rock ou pop. Pour résumer, le folk psychédélique mélange la guitare séche avec de nombreux autres instruments acoustiques (sitar, harpe, violon, flûte, banjo, etc). Comportant bien souvent des influences de musique orientale, l'ensemble donne une musique harmonieuse, aérienne, voire atmosphérique (en très caricatural, vous imaginez les grandes envolées de Pink Floyd en acoustique). Portés par des voix douces ou en transe, les textes parlent de sujets universels comme la nature, l'amour et la beauté du monde (des thèmes hippies, quoi!) et essaient de créer un état d'esprit associé aux effets de certaines drogues hallucinogènes, comme ... l'acide. Mais rassurez-vous, il n'est pas nécessaire d'absorber de telles substances pour éprouver une quelconque expérience à l'écoute de cette musique. La preuve avec le deuxième album de The Incredible String Band qui comporte toutes les caractéristiques de l'acid folk (normal, me direz-vous, puisque c'est l'un des albums fondateurs du genre).
Robin Williamson et Mike Heron, les deux leaders du groupe et principales voix de l'album, nous proposent une suite de chansons plus "féériques" les unes que les autres, pleines d'images et de couleurs, influencées bien évidemment par le folk mais aussi par le blues, la country et des musiques orientales. Le tout est réhaussé par une recherche constante d'inventivité, les mélodies étant à la fois fort simples et fort complexes. L'album est ainsi parsemé de moments magiques, découverts et appréciés à chaque nouvelle écoute. L'utilisation d'instruments divers et variés, tels la flûte, le sitar ou le violon, renforce le sentiment de pénétrer dans une autre dimension le temps de l'album. Cerise sur la gâteau, la pochette est aussi psychédélique que la musique, tableau babacool et exotique hypnotisant l'oeil. Bref, rien que du bonheur. Je ne peux donc que vous conseiller cet album qui passa inaperçu au moment de sa sortie, malheureusement éclipsé par l'immense succès du "Sgt. Pepper" des Beattles. Il fallut attendre l'année 1968 et la sortie de leur troisième album, "The Hangman's Beautiful Daughter", pour que le groupe connaisse le succès et la reconnaissance tant mérités.
dimanche 12 novembre 2006
Akoibon ou le murmure d'espoir d'un desesperated man

Sur l'île, désertée pour cause de lieu d'expérimentations miliatires, Nacer et Daniel vont rencontrer des personnages plus barrés les uns que les autres. L'intrigue anarchique n'est là, pense-t'on, que pour montrer cette galerie de personnages loufoques et une suite de situations plus absurdes les unes que les autres. Le jeu des acteurs est poussé jusqu'à la limite du ridicule. Prenons l'exemple le plus frappant : le jeu de Benoit Poelvoorde est trop proche de celui de son rôle des "Randonneurs", il en est même une caricature ridicule. Alors, erreur de casting? Ratage de l'acteur belge mal dirigé par Baer? Et bien, aucun des deux. Il s'agit s'implement d'un choix délibéré et assumé. Poelvoorde porte ainsi une tenue de randonneur, sans logique aucune avec son rôle. Mais surtout, ce sont les commentaires de sa femme, jouée par la toujours sublime Chiara Mastroianni, qui nous éclairent sur l'autodérision de Poelvoorde et des autres acteurs : elle lui répète sans cesse qu'elle n'arrive pas à croire à ses colères trop explosives pour être vraies. Plus tard, elle lui avoue même qu'elle simule depuis quelques temps lorsqu'elle ... joue avec lui. Dès le début, la mise en abîme du film est annoncée par le narrateur, Jean-Beranrd Ollivier, qui parle directement à la caméra. Au milieu du film, Chris Barnes marque cette mise en abîme en refusant plus longtemps de continuer à jouer dans le film. Cette deuxième partie va ainsi apparaître comme un aveu du réalisateur sur son film impossible à réaliser, une perte de confiance en ses capacités mais surtout dans la comédie en tant que genre cinématographique du cinéma français. A quoi bon essayer de continuer un film si mauvais, semble se dire Jean Rochefort et les autres acteurs. Il n'en est évidemment rien. D'abord et avant tout, parce qu'une fois l'illusion de la fiction initiale brisée, une seconde apparait. En effet, les acteurs ne vont pas jouer leur propre rôle mais bien d'autres personnages, à savoir des acteurs se révoltant contre le système en faisant capoter le film qu'ils sont en train de tourner.
Par ce procédé, Edouard Baer n'a-t'il voulu faire qu'une simple figure de style, assez originale certes, mais qui n'apporte pas grand chose au propos du film? Ou bien, plus vraisemblablement, a-t'il voulu dénoncer les dérives d'une certaine comédie à la française, de plus en plus formatée par et pour la télévision? Ce que je retiendrai du film, outre son non-sens, sa folie, c'est surtout la touche d'espoir qui finit le film par l'intermédiaire de ... George Moustaki et de sa chanson "Et pourtant dans le monde", chant de liberté et de révolution. Non, Edouard Baer n'est pas desespéré, il veut nous montrer qu'un autre cinéma est possible et le prouve. Il nous livre un film , certes absurde et peut-être difficile à regarder pour certains, mais qui parvient à nous faire réfléchir sur certaines questions. Il réussit également à nous émouvoir à la fin du film, une émotion plus vraie et moins artifielle que n'importe quelle comédie dramatique à la sauce hollywoodienne. Un grand bravo donc à Edouard Baer.
mercredi 8 novembre 2006
Pourquoi ce titre mystérieux ?
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mardi 7 novembre 2006
Pourquoi créer mon propre blog ?
A vrai dire, la réponse à cette question est assez compliquée. Franchement, je ne sais pas vraiment. Peut-être pour partager mes goûts en matière de musique, de cinéma, de littérature, de philosophie de vie (ah! Tout de suite les grands mots) et que sais-je encore. Mais cette explication est trop simpliste. Et puis je suis trop modeste pour espérer croire que quelqu'un puisse s'intéresser à mes opinions. Mais pourquoi alors ? Ce blog est en fait la dernière tentative de retrouver mon goût pour l'écriture. Cela fait maintenant près de deux ans que je n'écris plus rien, pour diverses raisons qu'il serait trop long d'expliquer ici. Alors, puisse ce blog m'apporter l'envie d'écrire, tout simplement.
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